LA FAIM AU CANADA

Doug, un divorcé dans la cinquantaine, vit à l’extérieur d’une petite ville du Nouveau-Brunswick. Dans l’ensemble, il se considère comme assez chanceux. Il avait un emploi stable à l’usine locale, ce qui lui a permis d’acheter une maison qu’il a rénovée avec passion grâce à ses compétences en menuiserie. Pendant un temps, la vie était sereine. Mais en raison de circonstances indépendantes de sa volonté, Doug a par la suite perdu son emploi. Malheureusement, l’économie locale ne se portant pas bien, il est sans emploi depuis quelques années. Et lorsque Doug a eu un accident, sa situation s’est encore aggravée lorsqu’il a perdu l’usage d’un de ses bras, l’empêchant d’occuper le même poste. Il doit maintenant faire face à l’avenir. Pour la plupart des gens, recommencer à zéro peut sembler une tâche ardue. Toutefois, Doug est rassuré, car il est convaincu qu’avec l’aide de sa banque alimentaire locale, il n’est pas seul dans cette aventure.

Maryam est mariée et a quatre enfants. Elle et son mari, Abdel, ont quitté des emplois bien rémunérés dans leur pays d’origine à la recherche d’une vie plus sûre et d’une meilleure éducation pour leurs enfants. Mais s’établir au Canada a été plus difficile que prévu. En plus de devoir améliorer leur anglais, Maryam et Abdel ont dû composer avec un coût de la vie plus élevé, rendu difficile par leur incapacité à travailler dans leur domaine respectif. Bien que la décision de déménager dans un nouveau pays ait exigé de nombreux sacrifices, Maryam pensait que cela serait payant au final si, avec Abdel, il était possible de créer une vie meilleure pour leur famille. 

Vivant avec un conjoint de fait manifestant une violence physique, Sue a eu le courage de partir avec ses deux jeunes fils. Elle tente maintenant de trouver comment joindre les deux bouts à Toronto, une ville où le coût de la vie est l’un des plus élevés du pays. Pour cette mère célibataire gagnant un salaire minimum à temps partiel, la route n’a pas été facile. Sue ne perçoit pas de pension alimentaire pour ses enfants, car elle ne veut pas risquer d’autres contacts avec son ex. Qui plus est, l’un de ses garçons a un trouble d’apprentissage, ce qui ajoute un stress supplémentaire à une situation déjà difficile sur le plan financier. Cependant, comme beaucoup d’entre nous, Sue est une survivante.

Maryam est mariée et a quatre enfants. Elle et son mari, Abdel, ont quitté des emplois bien rémunérés dans leur pays d’origine à la recherche d’une vie plus sûre et d’une meilleure éducation pour leurs enfants. Mais s’établir au Canada a été plus difficile que prévu. En plus de devoir améliorer leur anglais, Maryam et Abdel ont dû composer avec un coût de la vie plus élevé, rendu difficile par leur incapacité à travailler dans leur domaine respectif. Bien que la décision de déménager dans un nouveau pays ait exigé de nombreux sacrifices, Maryam pensait que cela serait payant au final si, avec Abdel, il était possible de créer une vie meilleure pour leur famille.